Jean-Paul était Fendeur de bois, à temps partiel, pour À son compte (secteur d'activité: agriculture),à
La Tuque.
Notes sur la profession
Après l'école, il allait fendre du bois pour des personnes en ville.
Il était Homme de main, en saisonnier (secteur d'activité: agriculture),à
La Tuque.
Notes sur la profession
À l'âge de 12 ans, après avor laissé l'école en 6e année, il travaille l'hiver sur la coupe des cubes de glaces sur le lac Louis pour la réfrigération.
Il mène les chevaux sur le lac, etc.
Du 1 juin 1938 au 1 juin 1941, il était Homme de la terre, à temps plein, pour Son père (secteur d'activité: agriculture),à
Lac-à-beauce, Qc.
Notes sur la profession
Il travaille avec son père sur la terre au Lac-à-Beauce : scier du bois de pulpe de 4 pieds au godendard, etc.
À partir de 1941, il était Homme de main, à temps plein, pour Fraser Brase,à
La Tuque.
Notes sur la profession
A 15 ans, il se fait engager par la Fraser Brase. Quand il arrive pour se faire engager, il passe devant tous les lumberjacks qui attendaient et se rend au bureau de M. Stapple (un ami de son père) qui l'engage sur-le-champ.
À 6h le soir, le surintendant, M. Beaulieu, l'envoie sur le transport des poches de ciment de 100 lbs. À 7h le lendemain matin, après seulement une heure de repas et avec le sang qui coule du nez, il finit sa première nuit de travail,. Ce travail dure 6 mois pour la construction de l'usine. L'important pour lui, c'est de travailler et de rapporter de l'argent à ses parents pour faire vivre toute la famille dont lui seul travaille.
Il était Travailleur d'usine, à temps plein, pour Aluminium Cie (branche d'Arvida) (secteur d'activité: manufacture),à
La Tuque. Il a démissionné.
Notes sur la profession
Après avoir travaillé à la construction de l'usine, il est engagé par Aluminium Cie, les propriétaires. Il travaille alors sur les pots. C'est une usine pour l'effort de guerre.
Pendant ce temps, Charles-Émile s'est engagé dans l'armée, Alphonse était waiter à l'hotel Lessard et Welly n'avait pas d'emploi.
À partir du 1 octobre 1943, il était Travailleur d'usine, à temps plein, pour Cables, Conduits & Fitings (secteur d'activité: manufacture),à
St-Jean-sur-Richelieu. Il a été promu à une position supérieurele 1 avril 1944.
Notes sur la profession
En octobre 1943, quand ses parents suivent l'invitation de la soeur de Marie-Yvonne, Marie-Diana, de venir vivre à Saint-Jean d'Iberville, Jean-Paul décide se les suivre.
Un des cousins de Yvonne et Diane, Maurice Bédard, vient alors avec un camion durant la nuit, les déménager de La Tuque à St-Jean. Il se font arrêter en route par la police, car les déménageurs de La Tuque se plaignent de la concurrence et d'un client perdu. Mais il les laissent aller.
Ils passent une nuit chez Marie-Diana qui demeure au deuxième étage sur la rue Richelieu, en haut d'un commerce.
Le lendemain, ils louent une petite maison sur le boulevard St-Luc à côté du Centre Thérèse-Martin (qui n'existait pas alors), aujourd'hui Gertrude-Lafrance.
Dès cette journée, Jean-Paul se rend au bureau de placement qui l'envoie à la Kraft Paper sur la rue Richelieu, propriété de Rodolph Longtin. Mais il se trompe de porte et entre chez Cables, Conduits & Fitings, propriété de Vernon Longtin, frère de Rodolphe. Le surintendant, Arthur Denault, l'engage sur le champ dans le département du câble pour travailler sur une machine. Il trouvait l'emploi facile et aidait beaucoup les autres.
À partir du 1 avril 1944, il était Assistant contre-maître, à temps plein, pour Cables, Conduits & Fitings (secteur d'activité: manufacture),à
St-Jean-sur-Richelieu. Il a été promu à une position supérieurele 1 octobre 1944.
Notes sur la profession
6 mois après être entré à l'usine, M. Longtin le nomme assistant contre-maître de M. Martel.
À partir du 1 octobre 1944, il était Premier contre-maître, à temps plein, pour Cables, Conduits & Fitings (secteur d'activité: manufacture),à
St-Jean-sur-Richelieu. Il a démissionnéle 1 mai 1952.
Notes sur la profession
6 mois après sa nomination comme assistant contre-maître, M. Martel décède. Jean-Paul est nommé premier contre-maître.
À 19 ans, il devient patron de 50 hommes dont deux contre-maîtres: M. Marcel Girouard et M. Chalifoux, qui deiennent ses amis et chez qui il va jouer aux cartes.
À partir du 1 mai 1952, il était Conducteur sur camion de livraison, à temps plein, pour Barbe Cie (secteur d'activité: manufacture),à
St-Jean-sur-Richelieu. Il a quittéle 1 novembre 1953, suite à la fermeture de son employeur.
Notes sur la profession
À l'usine de M. Longtin, le surintendant, M. Denault, M. Gilmore et l'ingénieur M. Mager, se chicanent. Cela complique le travail de Jean-Paul qui doit attendre que M. Mager signe pour livrer sa production.
Après avoir averti M. Longtin plusieurs fois, Jean-Paul décide de quitter et d'aller travailler à Peterborough pour la General Electric qui lui a offert un poste. Son ami Marcel Girouard demande de l'attendre puisqu'il voulait y aller avec lui. Cependant, l'attente est trop longue et lorqu'ils arrivent à Peterborough, la General Electric a déja engagé quelqu'un d'autre.
Jean-Paul revient donc à St-Jean et se trouve un emploi pour livrer les pièces d'avion de la Barbe Cie située à l'aéroport de St-Jean vers Dorval et St-Hubert.
À partir du 1 novembre 1953, il était Conducteur sur camion de livraison, à temps plein, pour Aircraft Industry (secteur d'activité: manufacture),à
St-Jean-sur-Richelieu.
Notes sur la profession
Quand Barbe Cie a fermé, Jean-Paul accomplit le même travail pour Aircraft Industry situé aussi à l'aéroport de St-Jean. Il travaille avec son ami, Léonard Poirier.
Du 1 novembre 1953 au 1 novembre 1955, il était Cuisinier-serveur, à temps partiel, pour Restaurant Laurendeau (secteur d'activité: logement et restauration),à
St-Jean-sur-Richelieu.
Notes sur la profession
Pendant qu'il travaille à la Aircraft, il travaille aussi de soir et les fins de semaine comme cuisinier-serveur au restaurant Laurendeau, propriété des deux frères Laurendeau.
Il y travaille même à temps plein durant un an.
Le restaurant est situé sur la rue Richelieu, entre le théâtre Capitol et l'hotel Lafontaine.
En 1955, il était Employé, à temps partiel, pour Lesieur et Frères (secteur d'activité: services),à
St-Jean-sur-Richelieu.
Notes sur la profession
Pendant qu'il travaille chez Laurendeau, il travaille aussi occasionnellement chez Lesieur et Frères pour aider à aller chercher les morts et les apporter à la morgue. Il y est allé 5 fois.
En 1955, il était Livreur de lait, à temps partiel, pour Granger et Frères (secteur d'activité: manufacture),à
St-Jean-sur-Richelieu.
Notes sur la profession
Pendant quelques mois, il livre le lait à la maison avec sa charette et un cheval.
À partir du 1 novembre 1955, il était Conducteur sur camion de livraison, pour Yves Prince, huile à chauffage Esso (secteur d'activité: vente),à
St-Jean-sur-Richelieu. Il a démissionnéle 1 mars 1957.
Notes sur la profession
Jean-Paul travaille ensuite sur un camion de livraison d'huile pour au moins 2 ans. Comme c'est trop exigeant pour sa santé, il quitte. Le propriétaire est Gilles Prince. C'est de l'huile d'Esso.
Son fils Lucien l'accompagne parfois pour ses livraisons.
À partir du 1 mars 1957, il était Travailleur autonome, à temps plein, pour À son compte (secteur d'activité: vente),à
St-Jean-sur-Richelieu.
Notes sur la profession
Jean-Paul se lance ensuite dans un commerce de vente de bas de nylon. Son secteur d'activité est le Saguenay-Lac St-Jean.
Il fait la tournée des commerces et dépanneurs.
Il s'approvisionne à l'usine de Hoserey de la rue St-Louis à St-Jean.
Pour survivre, il doit se trouver au moins un gros client, ce qu'il arrive à faire. Mais son fournissuer le court-circuite et vend directement au magasin à prix plus bas.
À partir du 1 septembre 1957, il était Peintre débosseleur, à temps plein, pour Garage Rodrigue Lasnier (secteur d'activité: services),à
St-Jean-sur-Richelieu. Il a démissionnéle 1 octobre 1960.
Notes sur la profession
Jean-Paul travaille par la suite dans le département de peinture du garage Rodrigue Lasnier sur la rue Foch, qui vend des Cadillac, Pontiac, Buick.
Émile Bessette lui montre le travail et devient son ami.
À partir du 1 octobre 1960, il était Peintre débosseleur, à temps plein, pour Denault-Laurin (secteur d'activité: services),à
St-Jean-sur-Richelieu. Il a démissionnéle 1 décembre 1960.
Notes sur la profession
Le garage Denault-Laurin, qui vend des Dodge et Chrysler, lui offre un emploi dans son département de peinture à meilleur salaire. Il est situé sur la rue St-Jacques, au coin de la rue Cousin (plus long de voyagement pour Jean-Paul).
Cependant, au bout d'un mois, il ne lui donne plus de temps plein et ne respecte pas ses promesses.
À partir du 2 février 1961, il était Gouverneur, Directeur (geolier)., à temps plein, pour Prison provinciale de St-Jean (secteur d'activité: administration publique),à
St-Jean-sur-Richelieu.
Notes sur la profession
Au début de 1961, Jean-Paul se retrouvait pratiquement sans emploi. Son ami Philippe Desnoyers, gérant de la Régie des alcools et membre de l'Adoration nocturne avec lui, lui mentionna que l'on cherchait un geolier (directeur) pour la prison de St-Jean.
Il l'envoya voir M. Dalpé, propriétaire du journal "Le Canada Français" et aussi membre de l'Adoration nocturne qui prenait les candidatures. Le secrétaire de ce dernier, M. Jean-Paul Guillette, aussi membre de l'Adoration nocturne, prit ses coordonnées avec plaisir.
En avant-midi, Philidor Ouimet, député libéral, téléphona par affaire à Philippe Desnoyers qu'il connaissait bien. Ce dernier en profita pour lui recommander d'engager Jean-Paul Vallée comme geolier. M. Ouimet, qui cherchait quelqu'un de fiable pour prendre en charge la prison qui lui causait des problèmes, accepta cette suggestion et recommanda en après-midi même au conseil des ministres d'engager Jean-Paul.
Il devint donc gouverneur de la prison, alors que M. Esdras Laforest, son supérieur, était shériff en charge du Palais de justice.
Il était Directeur, à temps plein, pour Prison régionale de St-Hyacinthe (secteur d'activité: administration publique),à
Saint-Hyacinthe, Qc.
Notes sur la profession
À la fermeture de la prison de St-Jean, Jean-Paul fut nommé directeur de la prison régionale de St-Hyacinthe.
Il était Assistant directeur, à temps plein, pour Prison Tanguay (secteur d'activité: administration publique),à
Montréal.
Notes sur la profession
Comme son épouse, Marie-Alice Prévost, avait été transférée à la prison des femmes Tanguay à Montréal à la fermeture de la prison de St-Jean et comme elle refusait d'aller vivre à St-Hyacinthe, Jean-Paul demanda un transfert à Tanguay pour raison familiale.
Il était Invalidité, à temps plein, pour Gouvernement du Québec (secteur d'activité: santé),à
Montréal. Il est parti à la retraitele 30 novembre 1984.
Notes sur la profession
À cause des problèmes de santé reliés au stress de son travail, Jean-Paul fut déclaré invalide et fut pensionné par le gouvernement.