Propositions pour l’autonomie des écoles.

Propositions de Lucien Vallée, candidat autorisé à la présidence de la CSSMI.

 

Pour les écoles, destinées à développer leur autonomie.

Les coupes budgétaires dans l’éducation, comme ailleurs, obligent à faire des choix judicieux pour le bien des enfants. Afin de rendre ces choix plus appropriés à chaque milieu, il importe d’amener le pouvoir de décision le plus près possible des intervenants locaux. Ceci suppose deux choses : d’abord que la commission scolaire qui couvre un très grand territoire se décentralise et ensuite que le pouvoir de décision des écoles soit appuyé sur les budgets afférents. En rendant chaque école plus autonome, on arrivera sur place à réaliser certaines économies qui deviennent disponibles pour un réinvestissement en projets locaux. De plus, en remettant au niveau local une part plus importante de pouvoir de décision, on réduira d’autant le besoin de réunions et rencontres de toute sorte.

Suite à mon expérience vécue en tant que directeur général d’une commission scolaire durant six ans, en tant que directeur d’une école primaire durant cinq ans, en tant que directeur adjoint au secondaire durant trois ans et en tant qu’enseignant au secondaire durant quatre ans, je propose :

Première proposition :

  • Que la commission scolaire alloue à chaque école ou établissement son budget complet de fonctionnement concernant ses dépenses en personnel, en suppléance, en perfectionnement, en entretien, en chauffage, en fournitures, etc., le tout basé sur une moyenne des trois dernières années, avec un ajustement tenant compte des situations nouvelles et particulières, ainsi que des coupes budgétaires.

 

  • Que la méthode de partage soit connue de tous et fasse consensus dans la commission scolaire.

 

  • Que chaque conseil d’établissement prépare son propre budget dans le respect des conventions collectives, des règles budgétaires, de ses besoins locaux, le tout avec l’appui des services administratifs de la commission scolaire.

 

  • Que les économies réalisées par chaque école soient réinvesties dans l’école même.

 

  • Que des écoles ou établissements puissent mettre en commun une partie de leur budget selon leurs besoins propres.

 

  • Que la commission scolaire continue dans ce cadre à procéder aux achats et engagements selon les orientations décidées dans chaque école.

 

 

Deuxième proposition :

  • Que dans chaque école une décentralisation des ressources financières puisse se faire au profit de chaque enseignant qui pourra disposer d’un budget propre lui permettant de réaliser les dépenses nécessaires en papeterie, fournitures, manuels, cahiers d’exercices, activités, etc., pour ses élèves, dans le respect des règles budgétaires et des programmes d’étude.

 

  • Que les enseignants puissent selon leur bon vouloir partager leur budget avec les enseignants de leur niveau, de leur département ou de leur école et même d’une autre école de la commission scolaire.

Troisième proposition :

  • Que la commission scolaire conserve la partie de budget nécessaire à son propre fonctionnement.

 

  • Que la commission scolaire mette en place les moyens et mécanismes indispensables pour appuyer les écoles ou établissements dans la gestion de leur propre budget.

 

  • Que la commission scolaire s’assure du respect des conventions collectives, des règles budgétaires et de toute loi ou règlement concernant la gestion financière du monde scolaire.

 

  • Que dans le cas d’erreurs dans la gestion financière d’une école ou d’un établissement, la commission aide le milieu à corriger la situation.

En ramenant le pouvoir de décision plus près des élèves, nous serons mieux à même de répondre aux besoins généraux et aussi particuliers de chaque milieu.

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